Dans le dernier numéro du Journal de la Passerelle, un trimestriel dédié à la vie du quartier de Planoise, un article captivant a été publié, mettant en lumière la communauté mahoraise et ses défis à travers du regard d’Echati Soumaila, référente familles à l’Association PARI.
L’article commence par une exploration vivante de Mayotte, un département français situé dans l’océan Indien, décrivant ses spécialités culinaires, sa culture riche et sa langue officielle, le français. Cependant, l’article souligne un dilemme complexe auquel la communauté mahoraise est confrontée : la maîtrise de la langue française.
Echati Soumaila, médiatrice impliquée dans la vie sociale de Planoise, a été présentée et interviewée pour partager son expérience et son point de vue. Elle explique que bien que le français soit la langue officielle à Mayotte, de nombreux Mahorais maîtrisent mal cette langue, souvent apprise de manière insuffisante à l’école. Cette lacune linguistique représente un défi majeur pour leur intégration en France.
L’article souligne également les difficultés économiques auxquelles fait face Mayotte, notamment le chômage et les problèmes de violence qui persistent, devenant un véritable fléau, que ce soit dans les rues ou au sein des établissements scolaires. Les rivalités entre bandes rivales constituent une préoccupation majeure, mettant en lumière la nécessité d’actions concrètes pour résoudre ces problèmes sociaux.
Echati Soumaila partage son expérience personnelle, mettant en lumière les défis qu’elle a dû surmonter en tant que Mahoraise en France. Elle souligne la complexité de l’intégration, notant que maîtriser la langue française est un obstacle significatif. Cependant, elle insiste sur le fait que l’intégration ne signifie pas abandonner ses traditions et sa culture, soulignant l’importance de préserver son identité tout en s’adaptant à la société française.
Les interviewés expriment unanimement le besoin d’une intégration réussie des Mahorais dans la société française, soulignant l’importance de comprendre et d’adopter les codes sociaux.