Après les troubles qui ont secoué plusieurs quartiers en France durant l’été 2023, le gouvernement a pris l’initiative de mettre en place la Force d’Action Républicaine (FAR) dans le but de restaurer la sécurité et la tranquillité dans ces zones sensibles. La ville de Besançon a été choisie, avec Maubeuge et Valence, pour la mise en place du dispositif.
Ce dispositif a été présenté le 27 février à la préfecture de Besançon, marquant ainsi le début d’une nouvelle approche pour répondre aux défis sociaux et sécuritaires auxquels font face les habitants, notamment dans le quartier de Planoise.
Pour Étienne Manteaux, le procureur de la République, la FAR a pour objectif ambitieux d’atteindre le « zéro point de deal » (France Bleu) à Besançon.
Pour ce faire, il s’appuie sur quatre piliers d’action clés :
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Le premier pilier consiste à renforcer la prise en charge des toxicomanes, reconnaissant ainsi l’importance de traiter les racines du problème de la drogue pour réduire son impact sur la sécurité publique.
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Ensuite, la lutte contre la fraude, en particulier dans les commerces servant de façade pour blanchir de l’argent issu de divers trafics, est identifiée comme une priorité.
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Le troisième pilier vise à améliorer la réinsertion des individus sortant de prison, reconnaissant que leur réintégration réussie dans la société est essentielle pour prévenir la récidive.
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Enfin, une attention particulière est portée à la prise en charge des jeunes délinquants décrocheurs, soulignant l’importance de l’éducation et de l’accompagnement social pour les jeunes en difficulté.
Dans le cadre de ce lancement, l’Association PARI a été choisie pour être visitée durant une partie de l’après-midi du mardi 27 février. Cette sélection est significative car les actions entreprises par PARI correspondent étroitement aux objectifs du plan FAR pour les années à venir. Pour illustrer l’engagement de PARI et de ses adhérents, le clip « Quatre-vingt vingt » a été présenté.
L’événement a été marqué par la présence de diverses personnalités politiques et administratives, dont la maire de Besançon, Anne Vignot, le préfet coordonnateur, Gilles Clavreul, et la secrétaire générale de la préfecture du Doubs, Nathalie Valleix et par la presse nationale et locale. Cela témoigne de l’engagement des autorités à soutenir et à promouvoir cette initiative pour la sécurité et le bien-être des citoyens de Besançon.