Ce projet répond à l’épineuse question de l’intégration des familles mahoraises en France métropolitaine. Ces citoyens français sont confrontés à de nombreux freins dont la difficulté d’acquisition de la langue française.
A rappeler que l’Éducation Nationale a mis en place le dispositif UPE2A pour apporter un soutien scolaire à l’acquisition de la langue française destiné aux élèves étrangers primo arrivants en France. Or, étant français, les élèves mahorais ne sont pas pris en charge par ce dispositif, ce qui les expose à des difficultés, voire à l’échec scolaire.
De ce fait, ce projet s’inscrit dans le cadre d’une prise de conscience de la spécificité de la communauté mahoraise venue s’installer en métropole.
Dans ce contexte, la préfecture du Doubs a mandaté l’association PARI pour apporter un accompagnement aux familles mahoraises/comoriennes dans le cadre de leur intégration en métropole. Cet accompagnement prend la forme d’un accompagnement social pour les familles et d’un accompagnement scolaire pour les enfants.
b) L’accompagnement social : l’association PARI a mis à disposition de cette communauté une référente sociale diplômée d’État Conseillère en Économie Sociale Familiale, elle-même issue de cette communauté. Cette dernière a pour mission d’accompagner les familles dans leurs démarches d’intégration sociale et d’accès aux droits. En plus, les préoccupations des familles vis-à-vis de leur apprentissage du français et de la réussite scolaire de leurs enfants sont au cœur de notre mission. En ce sens, nous travaillons également à impliquer les familles dans le suivi scolaire de leurs enfants ;
c) L’accompagnement scolaire : l’association PARI a mis à disposition des élèves allophones (ne parlant pas français) mahorais/comoriens deux médiateurs scolaires professionnels de l’enseignement FLE pour apporter un soutien à l’apprentissage de la langue française, premier frein à la réussite scolaire. Ce soutien scolaire prend la forme d’un accompagnement linguistique individualisé ou collectif.
En amont de l’accompagnement, un premier diagnostic est prévu pour déterminer les difficultés et adapter, en conséquence, un contenu qui réponde aux besoins et prend en compte les intérêts des élèves (soutien individualisé, soutien collectif sous forme de cours de français, d’ateliers d’écriture, de lecture, etc.).